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26 octobre 2015

Changement de blog !

Je vous annonce l'ouverture de mon nouveau blog, ou vous pouvez retrouver mes anciennes critiques ; Tattaglia Ciné-club

20 juin 2015

Critique : La Bataille de la Montagne du Tigre

Réalisateur : Tsui Hark

Acteurs principaux : Zhang Hanyu, Gengxin, Liya Tong...

Note : 1/10


En Chine en 1946, un an après la capitulation des envahisseurs japonais, la guerre civil fait rage et un gang de bandits en profite pour faire régner la terreur dans la région. Un escouade de soldats est déterminée à faire tomber Hawk, le chef des bandits qui se terre sur la montagne du Tigre avec son armée personnel.

Il n'y a pas grand chose à sauver dans ce bâclage intégral digne des pires séries B des années 80... Le scénario, bourré d'incohérences, peine à mettre en place rapidement et retarde au maximum les premières véritables scènes d'action. Les personnages n'ont aucune âme et on ne peut pas dire que le scénariste se soit foulé pour faire dans l'originalité : La jeune infirmière un peu garçon manqué qui veut prendre les armes, le petit garçon "attachant" dont les parents ont disparu... Tout a déjà été vu mille fois. 

Les scènes d'action ont clairement perdu de leur originalité par rapport aux précédents films de Tsui Hark, et la mise en scène manque vraiment d'audace, hormis pour ses mouvements de caméra en mode "manège de Disney Land" au gout plus que douteux... 

La fin est très en deçà de mes attentes, et les scènes situées de nos jours n'ont aucune utilité... Un ratage complet, en somme. 

7 juin 2015

Critique : Le labyrinthe du silence

Réalisateur : Giulio Ricciarelli

Acteurs principaux : Alexander Fehling, André Szymanski, Gert Voss, Lisa Martinek, Johannes Krisch...

Note : 7,5/10


Dans les années 60, le jeune procureur Johann Radmann, du parquet de Francfort, apprend par hasard l'existence du camp d'Auschwitz, tombé dans l'oubli. Avec l'aide d'un journaliste et de son supérieur, un procureur général lui même emprisonné dans un camp de concentration, il dirigera une enquête pour tenter de faire connaître la terrible vérité à la jeune génération allemand, qui aboutira au grand procès de Francfort durant lequel des nazis de tous grades ayant servi dans les camps seront jugés. Mais, vingt ans après la guerre, la plus-part des allemands préfèrent se tourner vers l'avenir et de nombreux hauts fonctionnaires sont hostiles à cette enquête. 

Tout en restant efficace et émouvant, le film évite de tomber dans deux sortes de films que je déteste au cinéma : Le mélo vide et balourd, et la reconstitution poussiéreuse et didactique. Malgré un script parfois maladroit, on sent que le réalisateur est animé par un véritable désir de mise en scène, en témoigne la scène du retour à Auschwitz. Les acteurs sont largement à la hauteur. 
Surtout, ça faisait un bon bout de temps que je n'avais pas vu un film aussi incroyablement intéressant sur un sujet aussi peu connu. Il faut s'imaginer une Allemagne dans laquelle les trois quarts du pays n'avaient jamais entendu parlé de la Shoah et ou votre voisin pouvait être un ancien membre de la SS. D'ancien nazis réfugiés en Amérique du sud, comme Mengele ou Eichmann, pouvaient aller rendre visite à leur famille en toute impunité. 

Comme je l'ai dit plus haut, le script n'est pas exempt de quelques maladresses : Des personnages légèrement caricaturales notamment, une histoire d'amour assez fade, mais loin d'être inutile puisqu'elle permet d'introduire la paranoïa grandissante du procureur. Tout ceci est vite pardonné : Le scénario, sous ses atours de thriller historique bien foutu, ne laisse pas au spectateur de s'ennuyer et permet au film de viser un public plus large. 


26 mai 2015

Critique : La loi du marché

Réalisateur : Stéphane Brizé

Acteurs principaux : Vincent Lindon, Karine De Mirbeck, Matthieu Schaller...

Note : 6/10

Thierry est un ancien syndiqué aujourd'hui au chômage. Il parvient à trouver un nouveau poste dans un supermarché, mais est confronté à un dilemme moral...

On ne peut que saluer la prestation de Vincent Lindon, extraordinaire dans le rôle de Thierry. Les dialogues toujours justes de Brizé servent parfaitement l'acteur, qui déploie ici toute sa palette de jeu. Un prix d'interprétation à Cannes pleinement mérité ! Tous les acteurs non-professionnels qui entourent le monstre sont excellent, ce qui est loin d'être toujours le cas dans d'autres films (On pense à une certaine histoire de Judas...)

La première scène est géniale, mais ensuite toute la première heure, marquée par un manque de rythme flagrant, est assez ennuyeuse... Sans doute la faute à des scènes beaucoup trop longues et à une mise en scène répétitive et statique. Dans la deuxième partie du film, le spectateur prend enfin, et se sent véritablement concerné par l'histoire de Thierry. Des beaux plans du supermarché, filmé par le biais des caméras de surveillance. Les portraits des voleurs qui se succèdent sous nos yeux (Thierry est agent de sécurité) sont intéressants et témoignent de la misère dans laquelle subsistent un grand nombre de personnes en France. Puis vient le fameux dilemme dont je ne dévoilerais pas les circonstances : Jusqu'où ira Thierry pour garder son emploie ? Le film possède donc deux aspects : Un aspect moral et un aspect politique. 

Stéphane Brizé s'attache à ne jamais plaindre Thierry et à ne pas montrer que la part sombre de son existence. Il a une femme et un fils qui l'aiment et avec qui il partage des choses. Je trouve cependant dommage que la relation entre Thierry et sa femme ne soient résumés qu'à quelques scènes de danse.






17 mai 2015

Critique : Mad Max - Fury Road

Réalisateur : George "mastermind" Miller

Acteurs principaux : Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult, Zoë Kravitz, Hugh Keays-Byrne...

Note : 10/10


Un chef d'oeuvre, tout simplement. Un film intelligent, moderne, métaphorique, ultra-impressionnant et filmé d'une manière que l'on a jamais vu au cinéma. Je ne vois guère que "The Dark Knight" et "Inception" de Christopher Nolan pour pouvoir espérer rivaliser avec ce nouveau "Mad Max" dans la catégorie Blockbusters haut-de-gammes, son seul défaut étant justement d'être le dernier né d'une série de films déjà existante. On peut craindre en effet que le syndrome "Le premier est forcément le meilleur" atteigne ce bijou, mais ce film est une telle révolution que j'ose espérer qu'il fera exception à la règle.

On retrouve le monde en déroute de Mad Max après une catastrophe aux raisons obscures qui a en tout cas grandement limité la présence humaine sur terre.  Max n'est plus flic depuis longtemps et cherche désespérément à échapper aux "war boys" de Immortan Joe, un tyran qui règne sur "La citadelle", où demeure une des seuls réserves d'eau sur terre. Enfin capturé par ces soldats aveuglés par leur foi en leur roi, qui cultive le culte de la personnalité, Max va parvenir à s'échapper et rencontrer Furiosa, une ancienne "impératrice" (la personne chargée de convoyer le pétrole depuis "Pétroville" jusqu'à la citadelle), avec qui il va se lancer dans une fuite éperdue. Un résumé très léger mais j'avoue avoir du mal à faire une synthèse d'un film aussi dense...

"Mad Max - Fury Road" est intelligent car les relations entre Max et Furiosa sont dépeintes de manière très réaliste, la psychologie de cette dernière est d'ailleurs très intéressante et tous les personnages principaux ont un véritable fond. Moderne, car il fait la part belle au féminisme, et le véritable personnage principal est évidemment Furiosa, Max étant relégué au second plan. Métaphorique, car on peut prendre le film comme une relecture du djihadisme et de l’extrémisme religieux, entre kamikazes, femmes asservies et bourrage de crâne. Impressionnant, parce-que je n'ai pas de mots pour décrire ce condensé d'action, de poursuites et de combats, certaines scènes étant tout simplement jouissives. J'ai presque envie de le comparer avec "Apocalypse Now", les deux films partageant ces scènes d'une beauté et d'une violence époustouflante qui restent gravées dans les mémoires, et ce sens de la démesure et de l'esthétisation à l'extrême.

Et qui dire de l'immense, de la magnifique Charlize Therone, dont le personnage tourmenté illumine le film ? Furiosa est sans doute une étape importante dans l'avancé du féminisme au cinéma. "Mad Max" est sans aucun doute sur le podium des meilleurs films de 2015.





12 mai 2015

Le nouveau projet de Luc Besson

Le réalisateur français aux nombreux fans (dont je ne fais pas parti) a un nouveau projet : "Valerian and the city of a thousand planets" Vous aurez compris qu'il s'agit d'un nouveau film de science-fiction. Il s'agit d'une adaptation de la série de bande-dessinées française "Valerian, agent spatio-temporel". La sortie est prévue pour 2017.


Le premier teaser du nouveau Tarantino

Le tournage du nouveau film de Quentin Tarantino, "The Hateful eight", vient de se terminer. Le réalisateur a sorti un premier teaser, sous forme de générique.


11 mai 2015

"Ça" a trouvé son acteur principal

On savait que le Best-Seller de Stephen King "Ça", qui raconte la lutte entre une bande d'enfant et un démon qui prend la forme d'un clown, sera adapté pour la première fois sur grand écran en 2017. Le clown qui a terrorisé toute une génération de lecteurs, puis de spectateur lors de son adaptation pour la télévision dans les années quatre-vingt dix, s'est trouvé un interprète principal : Le jeune Will Poulter, vu dans "Le Labyrinthe", "Le monde de Narnia" ou encore "Les Miller, une famille en herbe". L'acteur est âgé de seulement vingt-deux ans, mais a réussi à séduire le réalisateur Cary Fukunaga. 


6 mai 2015

Suicid Squad : La première photo de l'équipe

La première photo de la Suicid Squad ! Ce célèbre comics réuni les ennemies de différents super-héros, qui effectuent des missions suicides en échange de remises de peine en cas de survie. Le Joker est le grand absent de cette photo de groupe... Le film, réalisé par David Ayer, sortira en 2016. 


30 avril 2015

Bande annonce finale de Mad Max - Fury Road

Le quatrième opus de la saga culte "Mad Max", qui sera présenté en ouverture au festival de Cannes (Hors compétition), a une bande annonce définitive. 


Critique : Pourquoi j'ai pas mangé mon père

Réalisateur : Jamel Debouze.

Acteurs principaux :

Note : 7/10


On avait le droit de se méfier du premier film de Jamel Debbouze. Et pourtant le résultat est très réussi : Même si l'ensemble est un peu trop long, le film est très drôle, intelligent et terriblement pessimiste, malgré les apparences.
Edouard est le fils du roi des Simiens. Rejeté par son père à la naissance car trop chétif, il est recueillit par Ian un Simien marginal et un peu simplet qui vit retiré. Petit à petit, il va faire évoluer son peuple, pour le meilleur et pour le pire.
Parfois hilarant, "Pourquoi j'ai pas mangé mon père" est aussi une étonnante métaphore, très réussie, du système capitalisme et de la nature humaine en général. Le film a cependant un très gros défaut : Sa laideur. Quelle idée d'utiliser la motion capture ! Les graphismes sont atroces.
Cette critique est plus courte que d'habitude, mais j'avoue que je n'ai pas grand chose à dire sur ce film...

27 avril 2015

Critique : Avengers - L'ère d'Ultron

Réalisateur : Joss Whedon

Acteurs principaux : Robert Downey Jr, Scarlett Johansson, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Chris Evans, Jeremy Renner, Elisabeth Olsen, Aaron Taylor-Johnson

Note : 4/10


Ultron, une intelligence artificielle créée par Tony Stark (Iron Man) et Bruce Banner (Hulk), est devenue incontrôlable et menace, bien entendu, de détruire l'humanité. Il s'est emparé par la même occasion du sceptre de Loki et bénéficie de l'aide de la sorcière rouge et de Quicksilver...  

Le deuxième volet de "Avengers", le plus gros succès Marvel à ce jour. Comme on pouvait s'y attendre, "L'ère d'Ultron" est nettement inférieur au précédent. Malgré les blagounettes de Tony "Iron Man" Stark, le film se veut plus sombre et plus sérieux que le précédent. Louable intention, surtout que Christopher Nolan a montré avec sa trilogie du Dark Knight que le film de super-héros "pour les grands" existait bel et bien. Mais le problème, c'est que les scénaristes ont tout de même voulu rester dans l'esprit bon-enfant cher à Marvel et que le film a un petit peu le cul entre deux chaises. Pas forcément une bonne idée non plus, ce super-méchant désincarné et finalement très abstrait. En plus, Ultron a beaucoup moins d'humour, de charisme et de classe que Loki, son prédécesseur dans la liste des vilains-pas-beaux made in Marvel. Cette sorte de Pinocchio du futur (Il veut à tout prix avoir une forme humaine) n'a pas la psychologie intéressante du dieu scandinave.
Le scénario a cependant des qualités : L'histoire d'amour intéressante entre Hulk et Black Widow, notamment, et l'apparition de nouveaux personnages prometteurs.
Il n'empêche que Marvel donne l'impression d'être moins exigeant que pour le premier film, et de simplement préparer le terrain pour les "Avengers - Infinity war" partie 1 et 2, qui concluront la série.
Force est de constater que les scènes de combats tiennent leurs promesses, aucun problème de ce coté là. Mais si Disney et Marvel veulent continuer à nous offrir des films de qualité, il faudra s'appuyer sur un scénario beaucoup plus solide à l'avenir. Dans le cas contraire, l'effet de surprise et de découverte passé, les prochains Marvel risquent d'être bien ennuyeux, comme c'est, malheureusement, plus ou moins le cas dans "l’Ère d'Ultron"...

Si les scénaristes ont bien réussi à faire évoluer des personnages comme Hulk, Œil de Faucon ou Black Widow, ce n'est pas le cas pour la colonne vertébrale de l'équipe, constituée de Iron-Man, Captain America et Thor. La personnalité de ces trois là n'a pas évolué d'un Iota...



19 avril 2015

Batman vs. Superman : Première bande annonce !

Je vous met le lien ici :
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19552882&cfilm=219262.html



La bande annonce de Batman v. Superman a fuité deux jours en avance, tout comme pour celle d'Avengers. Le film de Zack Snyder est prévu pour 2016

16 avril 2015

Star Wars VII : La nouvelle Bande annonce

YAAAAHOOOOOOOOH !!!!


Cannes 2015 : Les nominés

Dix-sept films sont sélectionnés en compétition pour cette année, qui verra défiler comme à chaque édition son cortège de grands réalisateurs. De Hou-Hsiao-Hsien à  Nani Moretti, de Paolo Sorrentino à Maïwenn, en passant par Gus Van Sant et Jacques Audiard, la crème de la mise en scène sera présente. Voici les films :

 "The Assassin" de Hou-Hsiao-Hsien
"Carol" de Todd Haynes
"Dheepan - L'homme qui n'aimait plus la guerre" de Jacques Audiard
"Le fils de Saul" de Làszlo Nemes
"La Giovinezza" de Paolo Sorrentino
"The Lobster" de Yorgos Lanthimos
"La loi du marché" de Stéphane Brizé
"Louder than bombs" de Joaquim Trier
"Macbeth" de Justin Kurzel
"Marguerite et Julien" de Valérie Donzelli (Ou j'ai fait mon stage!!!)
"Mia Madre" de Nani Moretti
"Mon roi" de Maïwenn
"Mountains May depart" de Jia-Zhang-Ke
"Notre petite soeur" d'Hirokazu Koreeda
"The sea of trees" de Gus Van Sant
"Tale of Tales" de Matteo Garrone
"Sicario" de Denis Villeneuve

Quatre films français, donc !

14 avril 2015

Critique : Histoire de Judas

Réalisateur : Rabah Ameur-Zaïmeche

Acteurs principaux : Rabah Ameur-Zaïmeche, Nabil Djedouani, Mohamed Aroussi, Régis Laroche...

Note : 3/10


Rabah Ameur-Zaïmeche nous présente ici sa version des derniers jours de Jésus et de la trahison de Judas. Le projet est très intéressant sur le papier, mais les modifications apportées par le réalisateur franco-algérien sont vides de sens et le résultat est finalement loin d'être novateur dans son contenu. Si Ameur-Zaïmeche cherche a véhiculer un message autre que la paix dans le monde, il ne parvient à aucun moment à le faire passer. Le résultat, consiste donc en une suite d'images, certes très belles, mais complètement vides pour le spectateur et donc soporifique.  Le jeu des acteurs est, lui, souvent très mauvais, ce qui complique encore plus la tâche du spectateur qui cherche à rentrer dans le film.

Il faut avouer la réussite totale du film d'un point de vue technique, et notamment la qualité de la photographie. La scène d'ouverture est très belle : Judas, seul, montant sur une colline pour  y chercher Jésus qui jeûne depuis quarante jours. Le réalisateur utilise une succession de plans très longs, avec les sifflements du vent comme unique fond sonore, pour filmer l’ascension de Judas. Autant dire qu'avec une telle ouverture, on est forcément très déçu par la suite...

Trop de sobriété tue la sobriété : A force de ne pas faire parler ses personnages, de n'utiliser que des plans fixes très longs, sans aucune musique bien sur, Ameur-Zaïmeche empêche l'émotion de percer et les scènes, certes très belles, du procès de Jésus ou du dialogue entre Judas et Karabas à la fin sont dénuées de sentiments. 

11 avril 2015

Avis aux amateurs de jeux vidéos !

J'ai un amis qui débute dans le gaming sur youtube : Si vous aimez les jeux en tous genres, rendez vous sur Edode Gaming ! C'est drôle et c'est varié. 
Peut-être le nouveau Squeezie dans quelques années !
On oubli pas que le jeu vidéo c'est le petit frère du cinéma...

8 avril 2015

Critique : Sea fog - Les clandestins

Réalisateur : Sung Bo Shim

Acteurs principaux : Yun-Seok-Kim, ParkYu-Chun, Han Ye-Ri...

Note : 6/10

Dans une petite ville portuaire de Corée, un capitaine près à tout pour sauver son bateau accepte de transporter des passagers clandestins. Rien ne se passera comme prévu, bien évidemment.  

 Ce projet plutôt ambitieux sur le papier, mêlant la romance, le film noir, l'épouvante et la comédie, ne tient pas toujours ses promesses, avec quelques passages assez ennuyeux et une histoire d'amour son profondeur, mais a cependant pour lui une mise en scène en béton, une interprétation intense et une ambiance glacée propre aux meilleurs polars corréen. Au final, ce "Sea fog" est plutôt une réussite même si certains détails font tiquer, notamment un épilogue tout sauf nécessaire et un ou deux personnages un poil stéréotypés. 

Il faut reconnaître le sens de la composition de Sung Bo Shim, avec notamment une scène de baiser magnifiquement filmée et éclairée, comme d'ailleurs la plus part des passages se déroulant à l'intérieur du bateau. Le metteur en scène fait très bon usage du brouillard pour créer son ambiance morbide, sans en abuser non plus. Le personnage du commandant est mémorable, il fait en effet parti de ces rares personnages que l'on arrive pas à détester complètement. 


28 mars 2015

Critique : CITIZENFOUR

Réalisatrice : Laura Poitras

Avec : Edouard Snowden, Glen Greenwald, Kevin Bankston...

Note : 8,5/10


CITIZENFOUR retrace l'affaire Snowden depuis son origine et film en temps réel les entretiens avec le célèbre membre de la NSA qui, en 2013, a révélé les agissements des gouvernements américains et anglais qui espionnent le monde entier via Facebook, Google, Skype... Dans l'impunité la plus total. La grande force de ce documentaire édifiant est de nous faire prendre conscience de l'étendue et de la gravité d'un phénomène dont on avait pourtant déjà entendu parler.

Si on peut reprocher au film ses quelques longueurs et la complexité des explications de Snowden, il est impossible de ne pas en ressortir marqué. Le moindre de nos cliques (Google, Yahoo...), de nos appels téléphoniques (La plus part des opérateurs), de nos e-mails (Yahoo, Hotmail, Gmail...) est soigneusement enregistré par le gouvernement américain. La moindre de nos recherchers jugées "suspecte" nous vaut d'être fiché sur la fameuse "liste", qui recense les "terroristes" potentiels... Des milliers de drones surveillent des milliers de maisons dans le monde entier. Tout ceci dans la légalité la plus total... Inutile de dire qu'en ressortant, je me suis demandé si toutes les personnes à avoir tapé le nom du film sur Allociné, dont je fais évidemment parti, se sont faites ficher.

Outre ces qualités informatives, le film nous permet de mieux cerner la personnalité d'Edouard Snowden. En effet, ces lunettes et cette barbichette devenues familières ne signifiaient pas grand chose pour nous. Ici, on découvre l'être humain à l'origine d'un des plus gros scandales de ce début de siècle. 

CITIZENFOUR est un film à voir absolument, rien que pour faire chier le gouvernement américain. 


James Bond - Spectre : Première Bande Annonce !

La première bande annonce du nouveau James Bond, dont la sortie est prévue en fin d'année, annonce un film aussi sombre que le précédent. Le grand méchant, lui, se révèle à la hauteur de celui de Skyfall : En effet, la première apparition de Christoph Waltz tient toutes ses promesses. 


23 mars 2015

Critique : Selma

Réalisatrice : Ava DuVernay

Acteurs principaux : David Oyelowo, Carmen Ejogo, Tom Wilkinson, Giovanni Ribisi, Lorraine Toussaint...

Note : 5/10

Le combat de Martin Luther King pour le droit de vote des afro-américains, à travers une marche entrée dans l'histoire ; Celle de Selma à Montgomery qui a réunie des milliers de personnes, blanches et noires, pour protester contre la ségrégation.

Ce "Selma", même s'il n'a pas de gros défauts apparents, se révèle sans aucune surprise et donc sans réelle saveur comme je le redoutais avant d'entrer dans la salle. A défaut d'être un grand moment de cinéma, il a au moins l'avantage d'être instructif.

Le film est extrêmement factuel et didactique, et l'épaisseur des personnages ainsi que la finesse du scénario ne semblent pas être une priorité. En effet, le Martin Luther King dépeint par le film n'a aucune saveur. et les scénaristes nous resservent la même soupe que la plupart des biopics politiques, à savoir, les problèmes familiaux du grand homme, ses doutes et sa culpabilité, soit rien de bien nouveau.

La bouillie de ralentis et de musique tonitruante, omniprésente dans les moments "forts", finissent par vraiment agacer le spectateur et donnent au film un gout persistant de déjà-vu. S'il suffisait de ces deux critères pour réussir une scène inoubliable, ou au moins intéressante, ce serait beaucoup plus facile de faire du cinéma. 

La mise en scène est très formatée et DuVernay manque cruellement d'originalité et d'imagination dans sa manière de filmer les foules. Quant aux acteurs, rien d’inoubliable même si la prestation de David Oyelowo dans le rôle de M.L.K est très satisfaisante.

Malgré ces défauts très agaçants, on ne peut pas nier la valeur instructive du film. Le racisme omniprésent et habituel du sud des états-unis, la relation entre le président Johnson et M.L.K, la tournée des états-unis de l'activiste, la rivalité avec Malcolm X... Le spectateur apprend beaucoup de choses. L'ambiance et le mode de vie des années soixante est, elle, parfaitement recréée.



15 mars 2015

Rogue One : Le titre du spin-off de Star Wars est dévoilé.

On savait déjà que Star Wars aurait bientôt droit à son premier spin-off (Un spin-off est un film se déroulant dans l'univers d'une série de films déjà existante. "Prometheus" est par exemple un spin-off de "Alien", en même temps qu'un prequel. "Better call Saul" est un spin-off de "Breaking Bad").

"Rogue One" donc. Les fans de la saga savent sans doute déjà à quoi fait allusion le titre du spin-off : L'escadron Rogue réunissait pendant la guerre civile les meilleurs pilotes rebelles. Le Rogue-One était leur chef (Ce fut un temps Luke Skywalker). Reste à savoir qui sera le Rogue-One, et donc le héros du film.

12 mars 2015



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11 mars 2015

Mes films préférés n°2 : Le seigneur des anneaux - Le retour du roi

Sorti en 2003

Réalisateur : Peter Jackson

Acteurs principaux : Elijah Wood, Viggo Mortensen, Sean Astin, Andy Serkis, Orlando Bloom, Ian McKellen, Liv Tyler...

Onze OSCARS : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario adapté, Meilleurs décors, Meilleurs costumes, Meilleurs maquillages, Meilleur montage, Meilleurs effets visuels, Meilleure chanson, Meilleure musique, Meilleur mixage sonore.
Quatre BAFTA : Meilleur film, Meilleur scénario adapté, Meilleure photographie, Meilleurs effets visuels.
Quatre GOLDEN GLOBES : Meilleur film dramatique, Meilleur réalisateur, Meilleure chanson, Meilleure musique.
PRODUCERS GUILD OF AMERICA : Meilleur film.

Malgré les nombreuses critiques que j'ai pu entendre à propos de la trilogie d'Heroic fantasy de Peter Jackson, elle gardera une place à part dans mon cœur de cinéphile et je reste très attaché au "Seigneur des anneaux", que j'ai découvert tous petit avec mon grand père. Je considère le troisième film comme le meilleur et je ne me lasse pas de le revoir encore aujourd'hui. En grandissant, j'ai d'ailleurs pu lui trouver de nouvelles qualités. La photographie, couronnée d'un BAFTA, est magnifique, et Peter Jackson n'a pas son pareil pour filmer les batailles. Le scénario est rythmé, épique, tragique, drôle, efficace tout en restant fidèle au matériel original.

Je donnerais ici un résumé de la saga, et non du film en lui même qui constitue la troisième et dernière partie du "Seigneur des Anneaux".
Une menace sans précédents plane sur la terre du milieu. Le maléfique Sauron terré en Mordor, rassemble ses armées afin d'envahir le monde. Les hommes, les elfes et les nains se mettent d'accord pour charger Frodon, un jeune Hobbit (petites créatures humanoïde aux oreilles pointues et aux pieds poilus) de traverser la terre du milieu pour aller détruire l'anneau unique, qui permettrait à Sauron de retrouver forme humaine et de devenir définitivement indestructible. Si l'anneau venait à être jeté dans le cratère de la montagne du destin (seul solution pour le détruire), Sauron serait anéanti à jamais. Un groupe est donc formé pour protéger Frodon au cours de sa quête : La communauté de l'anneau. 




DIX RAISONS DE VOIR "LE RETOUR DU ROI "

1° : Parce que ça fait toujours plaisir de voir Legolas massacrer un Oliphant et son équipage à lui tout seul, rien qu'avec son arc.

2° : Parce que Gollum est peut-être le méchant qui m'a le plus marqué dans tous les films que j'ai vu.

3° : Parce que c'est la fin de la saga la plus cool de l'histoire.
4° : Parce que Minas Tirith, première ville réalisée entièrement en images de synthèse, est extraordinairement belle et réaliste.
5° : Parce qu'une bataille engageant un million et demi d'elfes, hommes, trolls, orcs et fantômes, filmée par Peter Jackson aux pieds des remparts de Minas Tirith, est forcément incroyable.

6° : Parce qu'il y a le charisme de Viggo Mortensen, et que Aragorn est le héros le plus cool de l'histoire.

7° : Parce que "Le seigneur des anneaux" regorge de personnages plus attachants les uns que les autres qui donnent un visage humain à cette fresque épique.

8° : Parce que la terre du milieu imaginée par Tolkien est le monde imaginaire le plus riche de l'histoire, et qu'on la retrouve plus vraie que nature dans les films. 

9° : Parce que le souffle épique et tragique que Peter Jackson a réussi à donner à la série en général et au "Retour du roi" en particulier est tout simplement sans équivalents dans l'histoire. 

10° : Parce que les dernières images du film sont pleines de nostalgie et de bons souvenirs. Le spectateur (en tout cas moi) sort essoré d'une telle expérience. 



10 mars 2015

Critique : Kingsman - Services Secrets

Réalisateur : Matthew Vaughn

Acteurs principaux : Colin Firth, Samuel L. Jackson, Taron Egerton, Sophie Cookson, Mark Strong, Michael Caine...

Note : 8/10


Le premier vrai bon film d'action de 2015, emmené par une bande d'excellents acteurs. La mise en scène de Matthew Vaughn est très réussie et rythmée. Une parodie de James Bond complètement jouissive et absurde, avec un final époustouflant et et hilarant.

Eggsy, un jeune homme au Q.I sur-développé vivant dans la banlieue Londonienne, est contacté par un agent secret qui le persuade de participer à un programme d'entrainement afin d'intégrer les services d'espionnage Kingsman. Dans le même temps, le milliardaire Richmond Valentine fait peser sa menace sur le monde.  

Matthew Vaughn est célèbre à Hollywood pour ses films d'actions plutôt originaux et impressionnants. Avec "Kingsman", il persiste dans la veine parodique, violente et ultra-badass de "Kick-Ass", son plus gros succès, avec plus de réussite... Comme je l'ai dit plus haut, l'un des gros points forts du film sont les acteurs principaux, et en particulier le duo Colin Firth-Samuel Jackson.
Il n'y a jamais de baisse de régime, et le scénario très bien fichu introduit de l'humour au moment on l'on s'y attend le moins, à la manière des Indiana Jones ou des meilleurs James Bond.

En plus de ces qualités, le film possède un vrai fond sur la lutte des classes, incarné par la condescendance de certains candidats envers Eggsy. La misère régnant dans les banlieues de Londres est aussi montrée au début du film.




4 mars 2015

Mes films préférés n°1 : Blade Runner

Sorti en 1982

Réalisateur : Ridley Scott

Acteurs principaux : Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young...

Trois BAFTA : Meilleure photographie, meilleurs costumes, meilleurs décors


Je considère "Blade Runner" comme un des meilleurs films de science-fiction de l'histoire. Son ambiance sombre et pesante, ses excellents dialogues, un Harrison Ford mémorable et des décors époustouflants en font un chef-d'oeuvre inoubliable.

En l'an 2019, dans une Los Angeles devenue insalubre ou il ne fait jamais jour, des "répliquants", (robots ultra-perfectionnés capable de penser et de ressentir) de type NEXUS-6 sont déclarés hors la loi. Rick Deckard, un "Blade runner", c'est à dire un policier spécial chargé de traquer les répliquants, doit traquer les quatre NEXUS qui ont réussi à s'échapper et effectuer un "retrait"...
Sa rencontre avec Rachel, une NEXUS laissée en vie pour tenir compagnie au créateur des répliquants, va le faire réfléchir sur la moralité de son métier...


DIX RAISONS DE VOIR "BLADE RUNNER"

1° : Une photographie extraordinaire. Jordan Cronenwaith, le directeur de la photographie, sera d'ailleurs couronné d'un Bafta (Les Césars britanniques). Les images de la ville au levé du soleil (En 2019, à cause de la pollution, il ne fait jamais vraiment jour) sont époustouflantes.


2° : Le seul film ou l'on peut voir un homme à poil sur le toit d'un immeuble en train de tenir un discours philosophique, mais je n'en dit pas plus...

3° : Parce que Harrison Ford est réellement à son meilleur niveau !

4° : Parce que cette cette reconstitution de Los Angeles, plongé dans la nuit la plus-part du temps, est magnifique et n'a pas pris une ride. Les buildings géants, les voitures volantes, les immenses avenues... Les décors sont d'un réalisme hors du commun (Je rappelle que le film date de 1982).

5° : Parce que la publicité de la chinoise souriante. (Vous comprendrez après l'avoir vu)

6° : Parce que la mise en scène de Ridley Scott est savoureuse. Le britannique fait parti de mes metteurs en scène préférés, même si le tournant qu'a pris sa carrière m'exaspère.

7° : Parce que Blade Runner est aussi une très belle histoire d'amour entre un homme et un robot.

8° : Parce que le film se révèle finalement optimiste sur la nature humaine, comme en témoigne la dernière scène.

9° : Pour pouvoir comparer les deux fins différentes. En effet, dans les années 90, Ridley Scott, après que "Blade Runner" est acquis un statut de film culte, a modifié la fin. Lors de la sortie en 82, celle-ci lui avait été imposée par les studios. Personnellement (Vous vous en doutez sûrement) je trouve que celle de Ridley est bien meilleure...

10° : Parce que Ridley Scott a réussi à mettre en place une ambiance très pesante qui fait le charme du film.


Le prochain film de Steven Spielberg a un titre définitif !

Non seulement Steven Spielberg a trouvé le nom de son prochain film, mais il s'est une nouvelle fois adjugé les services d'un de ses fidèles collaborateurs, le célèbre compositeur de thèmes de films John Williams, afin de s'occuper de la musique de "Bridge of Spies" (Tel est le titre officiel). Le film d'espionnage sur fond de guerre froide, avec Tom Hanks, devrait sortir en fin d'année.


2 mars 2015

Jurassic World : Le site du parc !

Campagne marketing originale pour "Jurassic World", suite des "Jurassic Park" attendue en Juin : Un faux site du parc, très bien fait, a été créé, qui nous en apprend plus sur les dinosaures sans doute présents dans le film. Un plan du parc est aussi disponible.                        Le lien ci-joint: http://fr.jurassicworldintl.com/

James Bond - Spectre : Les premières images !

Les premières images du nouveau James Bond de Sam Mendes, dont le tournage s’enlise quelque peu (blessure de Craig, accès refusé à certains décors...) Le film devrait cependant se terminer sans trop de problèmes et quelques images ont été communiquées. Notamment cette photo de groupe avec Daniel Craig, Léa Seydoux et Dave Bautista





28 février 2015

Adieu M. Spoke !

Leonard Nimoy, célèbre pour avoir incarné M. Spoke, personnage emblématique de Star Trek, s'est éteint. Outre son rôle dans la série, il a aussi participé à la série animée, et est présent dans les six longs-métrages, y compris les deux derniers de J. J. Abrams. On a aussi pu le voir dans la série"Mission impossible", à partir de la saison 5. Leonard Nimoy avait 83 ans.


Critique : Birdman

Réalisateur : Alejandro Iñarritu

Acteurs principaux : Michael Keaton, Emma Stone, Naomi Watts, Edward Norton, Zack Galifianakis...

Note : 9,5/10


J'étais impatient de découvrir au cinéma le nouvellement oscarisé "Birdman", qui signe le retour de Michael Keaton. Autant dire qu'il ne m'a pas déçu ! Admirablement joué, mis en scène de manière enivrante, drôle, poignant et bien photographié. Rien n'est à jeter dans le nouveau film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu, qui réussit une performance exceptionnelle : Le film est tourné en un seul et unique plan séquence, parfaitement maîtrisé par le cinéaste mexicain.

A Broadway, Riggan, un has-been autrefois mondialement connu pour avoir joué un super-héros (Le birdman du titre) tente de sauver sa pièce de théâtre, censée le faire renouer avec la célébrité mais qui prend l'eau de toutes parts... L'occasion de s'interroger sur son passé, son futur, et de se confronter à ses proches...

Michael Keaton, dont la carrière ressemble singulièrement à celle de son personnage (à se demander si le rôle n'a pas été écrit pour lui) est plus qu'excellent, notamment dans une scène de pétage de plombs mémorable contre une critique acariâtre. Emma Stone et Zack Galifianakis (que j’adore dans Very Bad Trip), pour ne citer qu'eux, sont eux aussi parfaits. La mise en scène d'Iñarritu, en plus d'être magnifique et surprenante (Il dépasse même Hitchcock dans l'art du super-plan-séquence), est utile. On a l'impression de partager le quotidien de Riggan et on est donc plus proche de ses émotions. 

Birdman, c'est d'abord un portrait réaliste et complet d'un homme qui a tout perdu. On éprouve de l'empathie pour cet acteur déchu et on oscille en permanence entre la sympathie et la haine. En effet, Riggan nous prouve à plusieurs reprise qu'il est un pur salaud. Mais comme presque tous les personnages du film. Au final, Iñarritu nous prouve que tous les hommes ont une part de bêtise et de méchanceté en eux mais qu'il faut savoir passer outre (là est le seul problème du film : on n'avait pas besoin de lui pour le savoir), ce que parviennent à faire les personnages du film à la fin. "Birdman" permet à Iñarritu d'exprimer son point de vue sur la condition d'acteur, et autant dire qu'il n'est pas tendre :  Je pense que tous les personnages mentent à un moment ou un autre du film... Et que dire du personnage joué par Edward Norton ?

En conclusion, Iñarritu signe une comédie noire étonnante, bien jouée et intelligente, que je ne peux que vous conseiller d'aller voir.



   

27 février 2015

Après Alien 5, Blade Runner 2 !!!

Ridley Scott a le vent en poupe : Ses deux oeuvres majeurs feront l'objet de suites dans un futur proche, après le "Alien 5" de Neill Blomkamp, c'est au tour de "Blade Runner 2 "de se préciser. Envisagé depuis des années le projet semble se concrétiser avec un tournage prévu dès 2016. Dennis Villeneuve, réalisateur de "Prisoners" et "Enemy", a été sélectionné pour diriger tout ça... En prime, on nous annonce le retour de Harrison Ford, qui semble vivre une seconde jeunesse. Après "Indiana Jones 4" et "Star Wars 7", la star reprend un à un ses rôles marquants des années 80... 

Alien 5 : C'est parti !

La fox a confirmé le retour des créatures les plus dangereuses de la galaxie ! Et deux très bonnes nouvelles accompagnent cette information : Premièrement, c'est Neil Blomkamp, le réalisateur Sud-Africain spécialiste de science-fiction (District 9, Elysium, Chappie) qui se chargera de le réaliser. Deuxièmement, Sigourney Weaver, au départ pas très chaude pour reprendre le personnage de Ripley, fait finalement parti du projet! Neill Blomkamp a publié une série de concept art, dont voici un exemple ci-dessous. 

26 février 2015

Critique : American Sniper

Réalisateur : Clint Eastwood

Acteurs principaux : Bradley Cooper, Sienna Miller, Luke Grimmes, Jack McDorman...

Note : 4/10


Clint Eastwood se penche sur l'histoire du sniper le plus meurtrier des états-unis. le film n'est pas sans qualités, mais plutôt ennuyeux vers la fin, pas vraiment novateur et pétri de patriotisme américain.

Il faut avouer que Bradley Cooper est assez exceptionnel et que la mise-en-scène d'Eastwood est saisissante. Le film se révèle instructif et nous fait pleinement ressentir l'horreur du quotidien des soldats américains en Irak. Toute la première partie est agréable et plutôt impressionnante, notamment le chapitre qui concerne l'entrainement des Navy SEAL, en forme d'hommage à "Full Metal Jacket" (Le chef instructeur fait énormément penser au sergent Hartman du film de Kubrick). La scène de la première victime est elle aussi parfaitement réussie, très tendue.

Malheureusement, passée la surprise des premières scènes de guerre, les points positifs seront rares, la suite du film ne consistant qu'à suivre les aller-retours du soldat entre l'Irak et les Etats-Unis. Les scènes de combat se montrent vite répétitives, tout comme les scènes de retour à la maison qui se ressemblent toutes. Beaucoup de rebondissements sont prévisibles et Eastwood frise avec le cliché à plusieurs reprises. En outre, la thématique du soldat rongé par la culpabilité a déjà été exploitée plusieurs fois, et avec plus de finesse... Le générique ultra-patriotique est aussi plutôt agaçant pour qui ne partage pas les idées de Clint Eastwood!
Les scènes du retour (définitif, cette fois !) sont cependant intéressantes. Notamment un plan très fort du héros contemplant son reflet noirci dans l'écran de la télévision éteinte. 



Critique : Dear White People

Réalisateur ; Justin Simien

Acteurs principaux : Tyler James Williams, Tessa Thompson, Kyle Gallner, Teyonah Parris


Note : 8/10



Un excellent premier film ! Intelligent, drôle, avec des personnages fouillés et attachants. Tout n'est pas parfait, mais au final le réalisateur atteint parfaitement son but et nous alerte sur le racisme ancré dans les mentalités de beaucoup de blancs américains. J'avoue avoir mis un peu de temps à rentrer dans le film, mais quand la tension commence à monter et que les personnages gagnent en épaisseur, impossible de résister. 


Le film nous fait suivre le quotidien d'étudiants noirs dans une prestigieuse université américaine : La militante façon Black panthers, le beau gosse populaire, l'homo journaliste... Ils vont se heurter au racisme de certains élèves, voir du président de l'université. Les tensions ne cessent de s'attiser jusqu'au grand débordement final... Un des reproches que je pourrais faire au film concerne les "étiquettes" accolés dès le début à chaque personnage principal. La fin de la soirée finale frise le cliché, avec l'arrivé au ralenti des policiers (je ne vous spoile rien, on l'apprend au début).


Tous les jeunes acteurs sont excellents, dans des rôles pas toujours très évidents. La mise en scène de Justin Simien, elle, est plutôt efficace mais un peu répétitive.


Le film ne sort que fin Mars, je sors ma critique un peu en avance... 




11 février 2015

Sony "loue" Spiderman à Marvel : Le super-héros dans Avengers 3 ?

Spiderman, un des super-héros les plus populaires, était convoité depuis longtemps par Marvel. Un accord a finalement été trouvé avec Sony, qui garde le contrôle sur l'utilisation du personnage tout en laissant Marvel l'utiliser. L'homme araignée sera très certainement utilisé dans Captain America 3 puis dans Avengers 3. Un nouveau film perso est aussi prévu, avec un changement d'acteur à la clé...

10 février 2015

Petit sondage...

A droite, j'ai mis un petit sondage pour connaître votre avis, afin d'améliorer le blog. Votre avis m'aiderait beaucoup.

8 février 2015

Critique : "It Follows"

Réalisateur : David Robert Mitchell

Acteurs : Maika Monroe, Keir Gilchrist, Olivia Luccardi, Lili Sepe Daniel Zovatto...


Note : 9/10



Une bombe génial et terrifiante dans le monde formaté du film d'horreur US ! Entre "The Ring", "Halloween" ou "Shining", "It Follows" s'inspire des monuments du genre pour finalement revendiquer son indépendance et son identité propre. Tous les ingrédients sont réunis pour un excellent film d'épouvante : Un scénario glauque et angoissant, une mise en scène franchement géniale, une bande son magnifique et oppressante et de jeunes acteurs excellents.

Dans une petite ville balnéaire du sud des états-unis, Des adolescents sont suivis et tués par une présence capable de changer de forme. Cette chose se transmet sexuellement, et seul les personnes visées peuvent le voir. Tel est l'intrigue, plutôt simple, de "It Follows".


Tout d'abord, le principal atout du film, le plus important dans le cas d'un film d'épouvante, est qu'il est tout simplement ultra-flippant. La mise en scène du jeune réalisateur David R. Mitchell est exceptionnelle. Le metteur en scène multiplie les travellings circulaires et les changements de plan, le tout baignée d'une musique de circonstance et d'une lumière plutôt inquiétante... Une ambiance parfaite pour déstabiliser le spectateur. Le scénario s'autorise très peu de screamers gratuits, et seulement dans le but  de faire ressentir au spectateur la paranoïa du personnage. La ou le scénario est fort, c'est que le spectateur, comme le personnage principal, ne sait jamais si la personne qui toque à la porte est fiable, si la femme qui avance dans le champs n'est pas dangereuse... La tension ne se relâche que pour mieux se tendre à nouveau, et deux scènes en particulier peuvent être qualifiées de virtuoses.


Le film explore les thèmes de la sexualité, de l'adolescence, par le biais du cauchemar. Rien n'est à jeter hormis quelques réactions un peu passives de la part des personnages principaux.

Les héros du film sont attachants et authentiques, et la mise en scène ainsi que le cadrage sont extrêmement soignés. "It Follows" est sans doute un des meilleurs films d'horreur de ce début de siècle.



7 février 2015

Critique : "La nuit au musée 3 : Le secret des pharaons"

Réalisateur : Shawn Levy

Acteurs principaux : Ben Stiller, Robin Williams, Owen Wilson, Steve Coogan, Richy Gervais, et... Hugh Jackman !


Note: 4/10



Le gardien de musée Larry doit s'envoler pour Londres, accompagné de Roosevelt, Octavius, Jedediah, Attila et de la bande habituelle, afin de sauver la tablette qui permet à ses amis du musée de revenir à la vie chaque nuit.


Le film a un défaut principal : Il ne serre à rien. Les deux premiers opus ont fait le tour du sujet, et ce troisième film réutilise les mêmes codes sans nous présenter de nouveaux personnages (mis à part Lancelot) et en réutilisant les meilleurs passages du deuxième film, le meilleur de la série... Même si "Le secret des pharaons" n'est pas une nullité totale, il reste très décevant par rapport aux deux premiers. Certains passages sont franchement drôles, mais on ne rit jamais aux éclats.

Le jeu de Ben Stiller est un peu répétitif mais l'acteur est parfaitement dans son univers. Les seconds rôles, eux, se tiennent tous à peu près (Sauf le fils de Larry, mais c'est peut-être la voie française, qui est horrible).


Au final, passée la découverte de ce nouveau terrain de jeu, le spectateur se retrouve vite frustré par le manque d'innovation des scénaristes. Cependant, deux ou trois scènes sont excellentes : Celle de Pompéi, notamment, ou encore la séquence ou Larry et son double préhistorique (C'est un peu long à expliquer) se retrouvent coincés ensemble dans la salle des gardiens. De plus, si on a apprécié le un et le deux, on ne peut s'empêcher d’éprouver du plaisir, au début du film, au moment de retrouver les personnages principaux.


3 février 2015

Flash spécial : Les premières images de "Steve Jobs" !

Michael Fassbender en Steve Jobs et Seth Rogen en Steve Wozniak ! Voici la première photo du tournage, dirigé par Danny Boyle, le réalisateur de "Slumdog Millionnaire".


2 février 2015

Critique : "Imitation Game"

Réalisateur : Morten Tyldum

Acteurs principaux : Benedict Cumberbatch, Keira Knightley, Matthew Goode

Note : 6/10


L'histoire vraie et cependant incroyable du scientifique Alan Turing, qui, pendant la seconde guerre mondiale, parvint à percer le code de la machine de cryptage allemande Enigma, mission réputée impossible.

Le point fort du film est bien sur Benedict Cumberbatch, qui s'assure de figurer en bonne place parmi les nommés pour recevoir l'oscar du meilleur acteur. Les seconds rôles sont eux aussi très bien joués, et on remarque notamment Keira Knightley dans un rôle pourtant éloigné de sa zone de confort. La mise en scène de Morten Tyldum, elle, assure plutôt bien mais reste très académique et ne mérite sans doute pas de faire parti des nommés pour l'oscar du meilleur réalisateur...

Le problème du film reste, à l'image de sa mise en scène, son académisme et son manque d'innovation. Même si le scénario est plutôt bien ficelé, que les personnages sont assez attachants, il n'y a rien de bien complexe dans tout cela, et Imitation Game fera sans doute parti de ces films qu'on aura apprécié à la sortie mais que l'on se sera empressé d'oublier dans les mois qui suivront... Mis à part ce manque d'originalité assez frustrant, le film a le mérite d'être très instructif et de nous éclairer sur un pend méconnu, et pourtant fascinant, de la seconde guerre mondiale, ainsi que sur la situation des homosexuels dans l’Angleterre de la première partie du XXème siècle.

Les deux seuls problèmes concrets du scénario sont d'une part l'humour de la première partie, qui est pourtant réussi mais non assumé et qui en plus sonne vraiment faux dans le cadre d'un biopic sur un scientifique pendant la guerre, et d'une autre part les quelques clichés agaçants qui apparaissent de temps en temps (vous comprendrez si vous voyez le film).

A voir si on s'intéresse au sujet ou que l'on veut apprendre des choses, ou encore si on est un fan de "Sherlock", ou que l'on aime les biopics sur les scientifiques.


Dans le cadre du brevet blanc que je passe en fin de semaine prochaine, il n'y aura pas d'article du mardi jusqu'à la fin des vacances de février...

25 janvier 2015

Critique : "Foxcatcher"

Réalisateur  : Bennett Miller

Acteurs principaux : Channing Tatum, Steve Carell, Mark Ruffalo...

Note : 10/10


Bennett Miller se place parmi les favoris pour l'oscar du meilleur réalisateur. Sa mise en scène sublime sert parfaitement ce drame magnifique et intense, interprété avec virtuosité par trois acteurs en très grande forme.

Bennett Miller nous dépeint les rapports malsains entre un champion de lutte, Mark Schultz, et un milliardaire solitaire et excentrique qui lui propose de venir s’entraîner dans son domaine, en vue des championnats du monde.

Cette confrontation entre deux grands névrosés tient facilement ses deux heures quinze, et se révèle passionnante au fur et à mesure que chacun d'eux dévoile sa face cachée. La complexité des personnages créée un vrai suspense, alors que le spectateur se demande jusque où ça va aller. La psychologie des deux principaux protagonistes est une brillante réussite, et au cinéma, quand deux psychologies un brin retors se rencontrent, c'est souvent une réussite. La grande force du film, c'est que pratiquement chaque décision du milliardaire peut être décryptée et interprétée en fonction du peu de chose que l'on sait sur son passé. Malgré ce que quelques critiques ont pu écrire, le sujet du film n'est pas l'homosexualité, mais la domination d'un proche et la lutte qui s'en suit. Le point commun entre les deux personnages principaux, en effet, est bel et bien cette figure dominatrice qui les emprisonnent, pour du Pont, sa mère, et pour Mark, son frère David, lui aussi champion du monde. Ce problème sera d'ailleurs immédiatement posé dans l'une des premières scènes du film.

John, lui même sous l'emprise de sa mère, tente de s'en libérer en exerçant son emprise sur le lutteur. L'un se libère, en apparence du moins, de sa mère, et l'autre croit se libérer de son frère (finalement le "gentil" de l'histoire) pour en fait se retrouver sous le joug d'un nouveau "maître" : John du Pont. Au final, ce qui pousse les personnages pendant tout le film, c'est cette volonté de se libérer et de voler de ses propres ailes. La lutte, dans leurs combats quotidiens marqués par une grande violence, se transforme en métaphore de la vie et du combat que mène Mark sans parvenir à "battre" son frère.
Quant à John, s'il s'intéresse à la lutte c'est pour pouvoir tracer son propre chemin et prendre ses distances avec sa mère, fanatique de chevaux.

Si ce scénario plein de complexité (qui mériterait un oscar) vaut à lui seul le détour, l’interprétation des trois personnages principaux en général et celle de Steve Carell en particulier est elle aussi bluffante. La mise en scène de Bennett Miller, elle, est parfaite, et assure parfaitement pendant les combats de lutte, difficiles à filmer de manière intéressante.



Le film à voir de ce début d'année, un véritable chef-d'oeuvre. Précipitez-vous dans les salles !

21 janvier 2015

Le truand est mort.

Eli Wallach n'est plus de ce monde. Cet acteur génial est mort à quatre vingt dix-huit ans, hier. Interprète de l'inoubliable Tuco dans "Le bon, la brute et le truand", on le retrouve aussi dans la troisième partie du "Parrain" de Coppola ou dans "Mystic River" de Clint Eastwood. "The Ghost writer" de Polanski, ou le western culte "Les sept mercenaires" font aussi parti de son tableau de chasse.


20 janvier 2015

Article du Mardi : Les plus belles phrases de cinéastes à propos du cinéma.

Nombreux ont été les réalisateurs, au fil des décennies, à s'exprimer sur leur art. Ce Mardi, petit best of des citations les plus marquantes.


Stanley Kubrick : Quiconque a eu le privilège de réaliser un film est conscient que c'est comme vouloir écrire Guerre et Paux dans l'auto-tamponneuse d'un parc d'attraction, mais lorsque enfin la tâche est bien accomplie, peu de choses dans la vie peuvent se comparer à ce que l'on ressent alors.

Martin Scorsese : Un film est l'expression d'une vision unique - plus il est personnel, donc, et plus il s'approche du statut d'oeuvre d'art. Ce qui signifie qu'il restera plus longtemps à l'épreuve du temps.

Tim BurtonLes films frappent à la porte de nos rêves

Tim BurtonLa cruauté fait partie du cinéma, elle en est même fondatrice.



Alfred HitchcockUn films n'est pas une tranche de vie, c'est une tranche de gâteau.

Walt Disney Nous essayons simplement de faire un bon film. Ensuite, les professeurs arrivent pour nous expliquer ce que nous faisons.  


Fritz Lang Le cinéma peut montrer des problèmes, pas les résoudre. 

Xavier DolanPour moi, c'est très violent de ne pas tourner. Etre sur le plateau, c'est vivre !

Orson Welles : Le véritable cinéaste est l'homme qui sait dominer les catastrophes.


Orson Welles : Un film est quelque chose de très personnel, bien plus que le théâtre, car le film en lui-même, c'est quelque chose de mort. Le film ne se nourrit pas de la réaction du public. Un

 film ne vient pas à la vie parce qu'on le projette dans une salle. Finalement, et pour toujours, un film est aussi mort qu'un livre. Et potentiellement, éternellement vivant. 

Charlie Chaplin : Ce n'est pas la réalité qui compte dans un film mais ce que l'imagination peut en faire.


Jean-Luc GodardLe cinéma, c'est l'enfance de l'art.


Ingmar Bergman : Le cinéma en tant que rêve, le cinéma en tant que musique. Aucun art ne traverse, comme le cinéma, directement notre conscience diurne pour toucher à nos sentiments, au fond de la chambre crépusculaire de notre âme.


Clint Eastwood : Je ne gagnerai jamais d'Oscars, et tu sais pourquoi ? Premièrement parce que je ne suis pas Juif. Deuxièmement, parce que je gagne trop d'argent pour tous ces vieux chnoques de l'Academy. Et troisièmement, le plus important, parce que je n'en ai rien à foutre. 



Voilà ! Bien entendu, il a fallu faire des choix... N'hésitez pas à me donner vos citations préférés dans les commentaires !